Les Touaregs sont un peuple berbère d’éleveurs et de marchands nomades, vivant dans le Sahara et le Sahel. Environ les deux tiers des Touaregs qui vivent au Niger, dont le nombre est estimé à un million et demi, utilisent au quotidien leur langue traditionnelle, le “Tamasheq”. Il existe aussi une forme d’écriture ancienne du Tamasheq, appelée “Tifinagh”. Les origines du système d’écriture Tifinagh, qui est constitué de signes géométriques simples, remontent à la période située entre 9000 et 6000 ans avant Jésus-Christ. Selon la région, on utilise de 21 à 27 signes. Le Tifinagh est traditionnellement écrit sur des roches, des souches d’arbres ou dans le sable, et est très difficile à déchiffrer.
De nos jours, le Tifinagh n’est plus enseigné à l’école. Cette écriture n’est plus transmise que des parents aux enfants, dans le cadre de la préservation de l’identité Touareg. De ce fait, le nombre de jeunes qui maîtrisent le Tifinagh ne fait que diminuer. Ce que la plupart savent encore faire, c’est écrire leur propre nom en Tifinagh.
L’UNESCO s’est fixé pour objectif de revitaliser le Tifinagh. Dès 1966, cet organisme a classé le Tifinagh parmi les langues protégées. Cette mesure et des efforts plus récents ont conduit à ce qu’il existe chez les groupes Touaregs un vif intérêt pour cette ancienne forme d’écriture ; l’attention portée au Tifinagh a d’autre part fait naître des sentiments de fierté chez les Touaregs, du fait qu’ils sont en mesure d’utiliser activement l’écriture Tifinagh.
L’“Association pour la promotion des Tifinagh” (APT) à Agadez œuvre aussi pour la préservation de cette écriture.
Le Tifinagh montre que des contacts ont existé entre les Touaregs, les Romains et les Puniques, les anciens habitants nord-africains de l’Afrique du Nord. L’alphabet Tifinagh est en effet directement dérivé de l’alphabet punique.
L’écriture Tifinagh, qui constitue un élément d’une culture dont les Touaregs peuvent être fiers, est mêlée aux produits et à la marque de Tavie : en tant que marque figurative et dans les gravures sur les disques en argent comme dans la corbeille Rayon de Soleil. De plus, les disques portent les initiales – en Tifinagh – de l’orfèvre.
De nos jours, le Tifinagh n’est plus enseigné à l’école. Cette écriture n’est plus transmise que des parents aux enfants, dans le cadre de la préservation de l’identité Touareg. De ce fait, le nombre de jeunes qui maîtrisent le Tifinagh ne fait que diminuer. Ce que la plupart savent encore faire, c’est écrire leur propre nom en Tifinagh.
L’UNESCO s’est fixé pour objectif de revitaliser le Tifinagh. Dès 1966, cet organisme a classé le Tifinagh parmi les langues protégées. Cette mesure et des efforts plus récents ont conduit à ce qu’il existe chez les groupes Touaregs un vif intérêt pour cette ancienne forme d’écriture ; l’attention portée au Tifinagh a d’autre part fait naître des sentiments de fierté chez les Touaregs, du fait qu’ils sont en mesure d’utiliser activement l’écriture Tifinagh.
L’“Association pour la promotion des Tifinagh” (APT) à Agadez œuvre aussi pour la préservation de cette écriture.
Le Tifinagh montre que des contacts ont existé entre les Touaregs, les Romains et les Puniques, les anciens habitants nord-africains de l’Afrique du Nord. L’alphabet Tifinagh est en effet directement dérivé de l’alphabet punique.
L’écriture Tifinagh, qui constitue un élément d’une culture dont les Touaregs peuvent être fiers, est mêlée aux produits et à la marque de Tavie : en tant que marque figurative et dans les gravures sur les disques en argent comme dans la corbeille Rayon de Soleil. De plus, les disques portent les initiales – en Tifinagh – de l’orfèvre.
